Hérédité
L’obésité parentale est un facteur de risque d’obésité. Des études démontrent qu’une personne qui a des parents obèses a 70 % de chances de le devenir à son tour.
Les cellules adipeuses, aussi appelées adipocytes, se forment dans le corps du fœtus. Elles continuent à se multiplier au cours de l’enfance pour atteindre un plateau vers la fin de l’adolescence. Ainsi, à l’âge adulte, elles seront stables et présentes au nombre de 20 à 25 milliards dans le corps d’un individu moyen.
Ces cellules qui composent le tissu adipeux sont responsables de la synthèse, du stockage et de la libération des graisses dans le sang selon les besoins énergétiques du corps. Elles jouent donc un rôle essentiel pour apporter l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme.
Cependant, lorsque l’apport en graisses est supérieur aux besoins énergétiques, les cellules adipeuses grossissent, si bien qu’elles peuvent atteindre jusqu’à dix fois leur taille d’origine. Des poignées d’amour se logent alors sur le corps, principalement au niveau des hanches, des cuisses et des fesses chez la femme et au niveau de l’abdomen et du dos chez l’homme.
Un gain de poids s’explique le plus souvent par de mauvaises habitudes alimentaires et un manque d’activités physiques. D’autres facteurs peuvent aussi être en cause :
L’obésité parentale est un facteur de risque d’obésité. Des études démontrent qu’une personne qui a des parents obèses a 70 % de chances de le devenir à son tour.
Certaines hormones agissent sur le métabolisme du corps, l’appétit et la digestion. Les bouleversements hormonaux occasionnés notamment par la puberté, une grossesse ou la ménopause peuvent donc avoir une incidence sur la capacité du corps à réguler le poids. En outre, divers dérèglements hormonaux tels que l’hypothyroïdie et l’hypercorticisme peuvent susciter une prise de poids, alors que le stress et le manque de sommeil créent des variations hormonales pouvant provoquer un accroissement de l’appétit.
Tout individu qui vieillit perd de sa masse maigre, musculaire et parfois même osseuse, ce qui provoque une diminution du métabolisme de base. Les dépenses énergétiques journalières sont ainsi diminuées, alors que l’on conserve souvent la même alimentation. Une perte de poids est alors plus difficile.