Avec la collaboration spéciale de Marie-Ève Bergeron |À l’occasion de la fête des mères, nous aurions pu vous présenter à nouveau cet article publié il y a deux ans et pourtant encore tellement d’actualité! On y proposait de vous gâter, sans culpabilité… « Il faut prendre soin de soi pour prendre soin des autres », nous a confié, récemment, notre présidente et « maman » d’ici, Marilyne Gagné. C’est à ce moment que nous nous sommes dit qu’une incursion prolongée dans son monde, le temps d’une entrevue, serait plus qu’inspirant. Voici donc un extrait des généreuses confidences d’une femme authentique et d’une mère aimante.
Marilyne, quand on connait ton agenda, on sait à quel point tu es en demande : tournages, tournées des cliniques, chroniques à la télévision, rencontres pour le développement national du groupe Dermapure. Que fait donc une entrepreneure de ses temps libres… Y en a-t-il seulement?
Se trouver du temps de libre est un vrai défi, c’est vrai, pour un entrepreneur. Les deux premières années, j’ai tout coupé : entraînement, sport, voyage, amitiés. Tous mes temps libres étaient dédiés au développement de Dermapure. Cependant, il faut prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres. J’ai donc recommencé à m’entraîner 2 fois par semaine et je laisse plus souvent libre cours à ma créativité ; c’est de cette façon que je décroche réellement. La musique occupe une grande place dans ma vie : j’aime le chant, la guitare et le piano… J’apprécie passer du temps en famille, cuisiner, jouer dehors, faire du ski de fond et les soupers entre amis. La construction de ma maison au bord de l’eau m’a aussi été bénéfique.
Pourquoi as-tu fait le choix de t’établir en Estrie, d’ailleurs?
La première clinique Dermapure a ouvert ses portes ici et je suis tombée en amour de la région. Je suis originaire de l’Abitibi et j’ai passé une quinzaine d’années à Montréal. La nature me manquait et j’étais vraiment enthousiaste de pouvoir venir démarrer le projet ici en Estrie et de m’entourer de la nature.
Crois-tu en la conciliation du travail et de la famille?
Tout à fait! Tout est une question de choix. Il faut apprendre à se reculer et à déléguer sinon le travail peut devenir nocif. Il y en a, bien sûr, des périodes où je me sens dépassée, surtout lorsque plusieurs projets se présentent, mais il faut apprendre à dire non et à repousser certaines tâches. J’ai ma fille 28 jours par mois, soit presqu’à temps plein. Je m’occupe d’aller la chercher à l’école à tous les jours et mes parents prennent parfois le relais; elle possède chez eux sa propre chambre. Il a fallu que je ralentisse pour atteindre un équilibre et pour me donner le droit de prendre congé certains soirs de semaine.
Ta fille… Chloé. Elle a 10 ans et entend parler de Dermapure presque depuis sa naissance. Est-ce dire que tu as de la relève?
Sans aucun doute! J’ai vraiment transmis mon besoin de performer et de créer à ma fille. Pour son 8e anniversaire, je lui avais demandé ce qu’elle souhaitait pour sa fête et quelle surprise de l’entendre me répondre : « Je veux une compagnie » [rires]. Nous lui avons donc bâti un site internet de sa propre entreprise d’espionnage, avec cartes de membre et associés fictifs pour l’aider à travailler sur des « missions ». C’était passionnant pour elle de pouvoir prendre des décisions, d’organiser et de gérer quelque chose. Dernièrement, Chloé a remanié une présentation informatique que je devais présenter à mes employés dans le cadre d’un meeting annuel. En plus d’y inclure des effets, elle a « simulé » ma présentation et c’est là que je me suis dit : « l’élève dépasse le maître » [rires]. Chloé sait déjà qu’elle veut faire un baccalauréat en administration afin de devenir entrepreneure. Je suis contente de voir l’effet positif que j’ai sur elle.
Nous avons vu ton joli visage à Deux filles le matin, à V-Télé et sur des grands panneaux d’affichage. La génétique est de ton côté et ta beauté nous est souvent mentionnée. Quel est ton rapport avec la beauté?
Je n’en ai pas une obsession. Il est vrai que j’aime la beauté en général, qu’elle soit dans le design, le corps et les vêtements, mais j’aime admirer une belle forêt au même titre qu’un beau lac ou une personne bien mise. Tout part de l’attitude, donc je vois la beauté comme un concept global. Un travail de l’intérieur est de mise avant de travailler sur le corps, puisque l’extérieur n’est que finition.
Le rajeunissement est ton domaine et avec tout ce que tu vois au quotidien, as-tu peur de vieillir?
Je ne le sens pas encore. Je fais confiance à tous les avancements technologiques et à l’amélioration des soins de rajeunissement. Pour l’instant, je mange bien, je continue de m’entraîner, prendre l’air, faire du ski de fond… Je vois la beauté dans une personne qui vieillit. L’important, c’est de bien vieillir.
Allons-y avec des questions en rafale, juste pour le plaisir…
Ta couleur préférée?
« Tan ». C’est une couleur chaude; je l’aime dans des matières brutes comme le bois et le cuir. Ma guitare est tan, mon verre d’eau est tan, ma chaise est tan, mes bottes le sont aussi! C’est peut-être la couleur de la peau qui m’influence!
Tu quittes ta cour au volant de..?
Je conduis une voiture de sport utilitaire car j’en ai parfois besoin pour transporter des lasers et des fournitures diverses. Je visite aussi souvent les quincailleries la fin de semaine, ce qui explique mon choix de voiture. Je suis une fille de camions!
Portes-tu des lunettes?
Plus maintenant, j’ai été opérée au laser. Il m’arrive toutefois d’en avoir besoin à l’occasion pour les longues routes et la conduite le soir.
Ta plus grosse folie?
Un de mes plus grands rêves était de bâtir ma maison au bord de l’eau… Et je l’ai réalisé! Quand j’ai trouvé le terrain, il n’était pas encore défriché et il était pratiquement impossible d’apercevoir la vue que nous avons maintenant. De plus, je trouvais très important de fonder des racines en Estrie avec ma fille, puisque nous avions beaucoup déménagées auparavant pour le travail.
Ton resto préféré, toutes villes confondues?
J’ai vraiment un parti pris pour Auguste à Sherbrooke. Je trouve que la nourriture qu’on y mange est extraordinaire. Anick Beaudoin, la propriétaire, est devenue une amie. Ce restaurant est symbolique pour moi car à l’époque où je bâtissais Dermapure à Sherbrooke, je m’ennuyais beaucoup de Montréal et de ses restaurants. Auguste étant devant la clinique, j’allais m’asseoir au bar pour prendre un verre de vin après ma journée qui se terminait à 21 h. C’était un moment de répit bien mérité que de prendre place dans ce restaurant convivial avec une table d’hôte bien de chez nous, mais réinventée.
Ton secret beauté numéro 1?
Le masque à la maison! Notre gamme de produits Functionalab en propose trois et j’adore le Micropeel. J’y ai recours une fois par semaine, suivi d’un masque tonifiant. Pour l’instant, j’avoue que je n’ai pas le temps d’effectuer beaucoup des soins à la clinique… Cordonnier mal chaussé peut-être! Par contre, une fois par année ou aux deux ans, j’adore effectuer des soins qui resserrent la peau tels Thermage et Ulthéra afin de contrer les effets de la gravité. Je trouve qu’il s’agit de soins exceptionnels qui nous permettent de conserver notre morphologie.
Ta destination vacances préférée?
Je suis une amoureuse des pays d’Europe. J’aime l’histoire, l’architecture, les immeubles qui semblent posséder une âme. J’adore louer une voiture et changer d’hôtel tous les jours. J’apprécie vivre selon le mode de vie des gens de différents pays. J’ai visité la France, l’Italie et l’Espagne. Il me reste donc encore plusieurs vieux pays à visiter. J’apprécie aussi la plage et le Sud, mais avec ce que nous préconisons chez Dermapure, me coucher sur une plage m’est pratiquement devenu interdit [rires]!
Quelles langues parles-tu?
Je parle français et anglais. Unilingue à mon arrivée à Montréal à 18 ans, j’ai dû développer mes compétences linguistiques avec mon travail dans le domaine médical. Tous mes supérieurs étaient anglophones, donc forcément…
Un vieux rêve qu’il te reste à réaliser?
Je suis attirée par la réalisation de vidéos. Depuis 10 ans, je fais annuellement un montage des moments-clés de l’année. De plus, je me détends en écoutant des vidéos créatives et je me dis que lorsque j’aurai plus de temps libre, ce serait intéressant de réaliser des montages de certains pays et certains peuples afin de faire voyager ceux qui ne le peuvent pas. Saisir des moments privilégiés, un peu partout sur le globe… voilà l’un de mes rêves.
Chaussures ou sac à main?
Chaussures. La beauté de la chose est que je travaille entourée de beaucoup de filles et il m’arrive souvent de préparer des grands sacs de vêtements et de chaussures que j’apporte avec moi au bureau chef de Dermapure. Il est stupéfiant de voir combien de personnes sont habillées en Marilyne les jours suivants [rires]!
Ton petit luxe gourmand?
J’aime beaucoup les frites sous toutes leurs formes: steak et frites, poutine au canard et autres. J’adore les découvrir apprêtées différemment! Je compense ce luxe en mangeant beaucoup de bons aliments et de jus détoxifiants.
Combien de cafés par jour?
Un seul, décaféiné. Je suis une personne avec déjà beaucoup d’énergie; je bois du café plus par amour de la routine. Au fil de la journée, je consomme plutôt des thés et des tisanes.
La productivité au petit matin ou tard dans la nuit?
Aux deux extrêmes. Je garde les tâches qui demandent plus de concentration et de réflexion le matin, l’après-midi pour mes rencontres et souvent, le soir, entre 20 h et 22 h, pour mes moments de créativité.
De la part de toute l’équipe de Dermapure des quatre coins du Québec, nous souhaitons un beau dimanche de la fête des mères à toutes celles qui ont donné la vie et qui passent chaque jour de cette dernière à s’occuper de leur progéniture! Puissiez-vous être reconnue et célébrer ce week-end et tous les jours de l’année!